Revue de Presse

Le 12/05/2016
Par La Nouvelle Tribune

Un pari réussi pour l’Association Marocaine des Actuaires

Suite à l’AGE en date du 22 décembre 2015 ayant amendé les statuts de l’Association par l’introduction d’une nouvelle catégorie de membres, Les Institutionnels; ces derniers ont répondu présents.

En effet, à la date du 11 mai 2016, 4 compagnies d’assurance (WAFAAssurance, AXA Assurance, ATLANTA Assurance, CAT) et la SCR (Société Centrale de Réassurance) ont adhéré à l’Association Marocaine des Actuaires.

Ces adhésions, d’une importance capitale, constituent un point d’inflexion dans la trajectoire que l’AMA a empruntée depuis 1998, année de sa création, Et un accélérateur de développement de la Profession actuarielle au Maroc. Ceci va induire forcément une nouvelle dynamique pour l’AMA et favoriser un mouvement d’adhésion plus large. D’autres adhésions sont attendues dans les prochaines semaines.

Par ailleurs, l’AMA participera prochainement aux prochaines réunions des comités et au Conseil de l’Association Actuarielle Internationale (AAI), qui auront lieu du 25 au 29 mai 2016 à Saint-Petersbourg, en Russie.
L’AMA sera représentée au Conseil de l’AAI par son Président, Mohamed AMRANI. Elle sera également représentée dans les comités par son Président Mohamed AMRANI, et son Vice-Président Mustapha LEBBAR.
Il est à rappeler que l’AMA était élue en Janvier 2016, vice-président du sous-comité Afrique.

Enfin, soulignons que l’AMA travaille sur son nouveau site web, dans lequel sera affiché le Tableau Officiel des Actuaires de l’AMA ainsi que la liste des membres institutionnels.

Le 28/12/15
Par Afifa Dassouli

L’Association Marocaine des Actuaires, AMA, que préside Mohamed Amrani, par ailleurs Directeur général de BMCI Asset Management, a tenu, le 22 décembre dernier dans un hôtel à Casablanca une Assemblée Générale Extraordinaire. Celle-ci a essentiellement statué sur une nouvelle disposition réglementaire qui l’étend, dans l’article 3 de ses statuts, à une nouvelle catégorie de membres, les Institutionnels.

Le titre de membre institutionnel se réfère à tout organisme, public ou privé, national ou international, qui contribue au, ou ayant un rapport avec le développement de l’Actuariat. Elle a aussi établi une liste des organismes éligibles et fixé une cotisation annuelle propre à chacun de ses futurs membres institutionnels.

Cette transformation majeure permettra à l’AMA de bénéficier de leur aura et de hisser la profession actuarielle au Maroc aux standards internationaux, à l’instar des associations internationales d’actuaires, tout en se donnant les moyens financiers de le faire.

Rappelons que l’Association Marocaine des Actuaires (AMA), a été fondée en 1998. elle regroupe des actuaires marocains titulaires de diplômes d’Etat, marocains ou étrangers reconnus comme équivalents. Elle compte aujourd’hui 125 membres dont 25 sont qualifiés. Et, si elle était constituée de membres individuels et fonctionnait compte tenu de ses maigres cotisations en recourant à des sponsors, dorénavant avec ses membres institutionnels, elle se met à un niveau supérieur.

Il faut aussi savoir que cet élargissement était devenu nécessaire avec l’évolution du rôle de l’actuaire compte tenu des besoins du secteur de l’Assurance et du Marché financier.

L’Association Marocaine des Actuaires est reconnue depuis 2002 par l’Association Actuarielle Internationale (AAI) dont elle est devenue membre titulaire en 2008 avec un siège au Conseil de l’Association Internationale, laquelle a ses bureaux à Ottawa, Canada.

En tant que Président de l’AMA, membre titulaire de l’AAI, M. Amrani siège de facto au conseil de l’AAI et a été coopté intuitu personæ en septembre 2014 lors d’une rencontre de l’AAI à Londres, comme membre de deux comités de l’AAI, l’un de Education et l’autre sur l’Aide et l’Assistance.

Il est par ailleurs pressenti pour prendre la place de vice président du sous comite Afrique à partir de Janvier 2016. L’AAI réunit chaque semestre son conseil dans un pays différent. Les prochains auront lieu respectivement à Saint Pétersbourg en Russie et à Capetown en Afrique du Sud.

Avec l’élargissement de l’AMA aux institutionnels, sa reconnaissance internationale ne peut qu’être renforcée.

De même que sur le plan national, elle devrait s’imposer comme l’Association Professionnelle des Actuaires du Maroc. Elle réunira l’ensemble des professions concernées par les nouvelles règles de Solvabilité ou les Tables de Mortalité qu’il s’agisse des assureurs, des caisses de retraites ou des métiers de la finance. Ce faisant, elle ne manquera pas de renforcer ses structures et consolider sa position auprès des Institutionnels et de l’Administration marocaine.

L’adhésion des Institutionnels nationaux devrait donc induire une nouvelle dynamique pour l’AMA, et inversement susciter de nombreuses adhésions au-delà des organismes nationaux pour un rayonnement régional. D’ailleurs, M. Amrani affirme avoir déjà reçu de nombreuses manifestations d’intérêt.

Les objectifs d’AMA sont clairement affichés après cette transformation en association professionnelle.

Ses principaux axes stratégiques étant de : s’affirmer comme l’Association Professionnelle des actuaires au niveau national, avec un statut d’utilité publique, créer en partenariat avec l’INSEA de Rabat un axe de Recherche sur « Les Tables de mortalité », en puisant son savoir-faire de sa participation active dans les comités et le conseil de l’Association Actuarielle Internationale. Mais aussi de développer des relations notamment avec les associations actuarielles africaines et/ou arabes.

C’est ainsi que s’exprime pour son Président, M. Amrani, la convergence de l’AMA vers les standards internationaux en matière de formation professionnelle de ses membres, mais aussi pour la certification des provisions techniques des organismes d’assurance.

Incontestablement, les perspectives de l’actuariat au Maroc ne s’imposeront qu’en faisant l’objet d’un statut réglementaire et en intégrant le Code des Assurances …

Le 12 – 11 – 2015
Par Soubha Es siari

Dans un environnement empreint de risques de toutes sortes, le rôle d’un actuaire n’est plus à démontrer. Au Maroc, la profession se structure lentement mais sûrement, alimentée à la fois par le développement des activités d’assurance et de prévoyance et par l’apparition perpétuelle de nouveaux risques. Son président, Mohamed Amrani, milite pour que la profession se hisse au niveau des standards internationaux, par l’introduction de nouvelles normes.
L’Association marocaine des actuaires (AMA) a reçu récemment Renata De Leers, Directeur exécutif d’Actuaires sans frontières (ASF) pour débattre des enjeux et des défis de la profession. Comme signalé par Mohamed Amrani, nouveau président de l’AMA, il s’agit du premier événement organisé par l’association, suite à l’élection de son nouveau bureau. La rencontre était d’une importance cruciale pour les actuaires marocains avides de partager et d’échanger avec le Directeur exécutif de l’ASF, les opportunités d’être un membre associé de l’Association internationale des actuaires (AAI) et, surtout, d’être un membre titulaire.
A rappeler que l’AMA a été créée en 1998, et c’est en 2003 qu’elle a été admise au sein de l’AAI en tant que membre associé. Après la refonte de ses statuts, la mise en place d’un règlement intérieur, d’un code de déontologie et d’un processus de qualification de ses membres, l’AMA a décroché, en 2008, le statut de membre titulaire de l’AAI. «L’AMA siège au Conseil de l’AAI et participe aux comités suivants : éducation, aide et assistance, solvabilité, micro-assurance et au sous-comité Afrique», tient à préciser son président M. Amrani. Et d’ajouter : «l’AMA compte aujourd’hui 125 membres, dont 25 membres qualifiés».
Un statut qui lui confère un accès privilégié au Conseil ainsi qu’aux différents comités spécialisés de l’AAI. Cette dernière a pour principal dessein de promouvoir le développement d’une profession mondialement reconnue, comme possédant les compétences techniques et la fiabilité nécessaires pour bien servir l’intérêt public. Dans un contexte en perpétuelle mutation, empreint de tous types de risques (économiques, financiers…), l’importance de l’actuariat n’est plus à démontrer. D’ailleurs, il ne faut pas omettre que la fonction première d’un actuaire est de mesurer un risque à travers toutes ses caractéristiques. Au Maroc, la profession se structure lentement mais sûrement, alimentée à la fois par le développement des activités d’assurance et de prévoyance et par le développement des sciences mathématiques et statistiques, qui sont à la base du métier d’un actuaire. Son président M. Amrani en est bien conscient et milite pour que la profession se hisse au niveau des standards internationaux.
Actuaire atypique et jouissant d’un background multidisciplinaire, R. Dellers a tenu, a priori, à rappeler dans ses propos que le titre d’actuaire est plus une qualification professionnelle reconnue par une Association d’actuaires, membre titulaire de l’Association actuaire internationale. De son côté, le président de l’AMA précise : «La fonction actuarielle est exercée par des personnes qui possèdent une connaissance suffisante des mathématiques actuarielles et financières, et qui, le cas échéant, peuvent démontrer qu’elles possèdent une expertise et une expérience pertinentes à la lumière des normes professionnelles et autres normes en vigueur». Une précision, qui jouit d’un intérêt primordial, pour éviter l’amalgame chez ceux qui considèrent que le statut d’actuaire est couronné juste par un diplôme. Dans un même registre, il rappelle les vertus du nouveau système prudentiel, pour le secteur de l’assurance européen, sous la directive «SolvencyII», qui introduit la fonction actuarielle. Il est essentiellement question, dans ce document, que les entreprises d’assurance et de réassurance mettent en place une fonction actuarielle chargée de coordonner le calcul des provisions techniques; de comparer les meilleures estimations aux observations empiriques; d’émettre un avis sur la politique globale de souscription ainsi que sur l’adéquation des dispositions prises en matière de réassurance… Un chantier sur lequel devra s’atteler l’AMA incessamment. C’est pour cela que l’un des premiers gestes de l’AAI a été de faire adopter un ensemble de règles minima que doivent respecter tous les programmes de formation d’actuaires dans le monde pour que les étudiants ayant suivi ces programmes puissent être reconnus à l’échelle internationale.
D’ailleurs, dans son intervention, Mme. Renata a exhorté clairement les actuaires à implémenter la formation professionnelle continue et à préparer le nouveau syllabus d’éducation de l’AAI. Une chose est sûre : au Maroc, la fonction actuarielle est aujourd’hui face à un formidable challenge pour jouer son rôle, comme il se doit, en matière de protection et de prévoyance sociale et, surtout, s’ouvrir aux nouveaux développements suscités par les marchés. C’est aussi un truisme de rappeler le rôle proéminent de l’actuaire à un moment où le Maroc aspire à devenir un hub financier en Afrique. D’où l’importance de se rapprocher des autres associations du continent membres de l’AAI.

Edition N°:2687 Le 07/01/2008
Par Jalal BAAZI
La profession est présente dans l’audit, la finance et l’industrie. Cahier des charges: Evaluer les risques et les rendements financiers. Le métier de l’actuaire consiste à mettre le risque en équation. Spécialiste de la gestion des risques auxquels sont soumis la plupart des grandes entreprises, il est chargé de proposer des modèles mathématiques permettant de gérer au mieux l’évolution incertaine de l’environnement (élaboration et tarification de contrats d’assurance, évaluation de produits financiers, choix d’investissements, gestion des risques financiers).
Il s’agit dans un premier temps d’évaluer la probabilité d’apparition de certains risques. «L’actuaire est le spécialiste de l’analyse et du traitement des impacts financiers du risque», explique Chafai Abderrahim, Directeur général adjoint de Zurich Assurance Maroc. Ainsi, il recourt aux modèles mathématiques pour déterminer la probabilité de certains événements futurs et les risques liés aux affaires.
Dans l’assurance, activité originelle de l’actuariat, cette évaluation est utilisée dans le développement des produits pour déterminer les taux adéquats et les primes afin de répartir le risque et le mutualiser entre les assurés. . Six spécialistes sur dix dans l’assurance«Les premières études actuarielles sont apparues dès que s’est posé le problème d’organisation et de financement d’un système d’assurance-vie. Aujourd’hui, la compétence de l’actuaire s’est étendue à l’ensemble des systèmes d’assurance (organisation des régimes de retraite et de prévoyance, assurances incendie, accidents, risques divers)», fait remarquer le DGA de Zurich Assurance Maroc. On ne peut donc réduire ce métier à la gestion de ces seuls risques, dans la mesure où la profession d’actuaire évolue au fur et à mesure de l’apparition de nouveaux risques.
Selon une étude de l’Association marocaine des actuaires (AMA) sur la répartition des actuaires par secteur d’activités, il ressort que les assurances se taillent la part du lion avec 62% de l’effectif, suivies des administrations qui emploient 15% de ces spécialistes. Les Caisses de retraite emploient 13% et le secteur financier 10%.Si, à l’origine, l’assurance était l’activité de prédilection de l’actuariat, le métier a franchi de nouvelles frontières. L’actuaire est devenu un spécialiste de la finance quantitative. On le trouve aujourd’hui dans la finance, la banque et de plus en plus, dans les grands cabinets d’audit, auxquels ces profils sont indispensables dans l’appréciation des risques auprès de leurs clients. De par sa spécialisation, l’actuaire a pour mission de proposer des modèles mathématiques permettant de gérer au mieux l’évolution incertaine de l’environnement. C’est le cas en matière d’évaluation d’instruments et de gestion des risques financiers, du choix d’investissements. L’accès au métier, il faut au minimum avoir achevé un cursus de Bac + 5 avec un important socle de disciplines mathématiques.
Au Maroc, c’est l’Institut national des statistiques et d’économie appliquée (Insea) à Rabat qui forme des actuaires, une trentaine par an. L’établissement est accessible par concours des grandes écoles après deux ans de classes préparatoires. Le marché est alimenté aussi par l’Université Mohammed V d’où sortent une quarantaine d’actuaires chaque année. Beaucoup de professionnels qui exercent actuellement au Maroc ont été formés à l’étranger, en France notamment. Les lauréats de l’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique à Paris (Ensae), de l’Isup de Paris Jussieu et de l’ISFA de Lyon sont bien représentés dans les entreprises marocaines, relève Mohamed Belbaraka, DGA de Wafa Assurance. Mais la voie de ces grandes écoles et universités n’est pas la seule pour entrer dans le cercle très fermé d’actuaires. Un petit nombre d’experts sont issus des Facultés des sciences après des études en mathématiques.. Possibilités d’évolution de carrière..Quelles sont les compétences techniques d’un actuaire ? «Outre les techniques quantitatives, il doit maîtriser non seulement l’environnement financier, mais aussi, les aspects juridiques, comptables, fiscaux et commerciaux dans lesquels se situe son intervention», observe Chafai.
Il existe de nombreux métiers où la compétence actuarielle est requise: dans l’audit, l’actuariat-conseil et la gestion d’actifs. « L’auditeur procède à des vérifications qui doivent lui permettre de donner une opinion sur l’objet de ses contrôles alors que le conseil, a pour rôle de participer à l’élaboration d’un projet, d’une étude, d’un modèle ou simplement de procéder au calcul des résultats chiffrés. Les deux métiers sont à la fois complémentaires et incompatibles », explique le directeur général adjoint de Wafa Assurance. Prenons le cas d’une voiture qui représente la compagnie d’assurance. Le commercial est la personne qui appuie sur l’accélérateur tandis que le gestionnaire sinistre appuie sur le frein. L’auditeur lui, vérifie l’état du moteur et l’actuaire regarde le rétroviseur pour indiquer le chemin. Ce dernier analyse l’expérience passée pour déduire l’avenir », illustre Belbaraka.
Plusieurs possibilités d’évolution de carrière s’offrent à un actuaire. Il peut évoluer dans le management et prendre des responsabilités de directeur technique. « L’actuaire démarre sa carrière dans sa spécialité, cependant il peut évoluer dans différentes fonctions de l’entreprise jusqu’à la direction générale. Quant à la rémunération , elle dépend du cursus et de l’expérience de la personne. « La rémunération d’un actuaire débutant démarre en France à 40.000 euros bruts annuel (440.000 dirhams). Au Maroc, il faut compter entre le salaire 120.000 et 140.000 dirhams», précise Belbaraka. Selon une enquête par l’Association marocaine des actuaires, 45% des experts occupent une fonction technique et un sur trois est affecté aux fonctions de management. 11% des effectifs en gestion et dans le commercial et 9% dans la comptabilité-finance.

En attendant un ordre professionnel

L’Association marocaine des actuaires a été créée il y a dix ans (1998) et vient d’être admise comme membre associé de l’Association internationale des actuaires . Ce statut confère à ses membres une reconnaissance internationale. « Il faut savoir que le ministère des Finances a toujours regretté que les comptes des compagnies d’assurances locales soient certifiés par des experts-comptables et non des actuaires, comme c’est le cas aujourd’hui dans la plupart des grands pays », révèle Belbaraka. L’affiliation étant acquise, il va s’agir donc pour l’Association marocaine des actuaires d’obtenir sa reconnaissance en tant qu’Ordre professionnel habilité à certifier les comptes des compagnies d’assurances tout particulièrement. Les experts-comptables n’ont qu’à bien se tenir.

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